Texte de la vidéo :

Bienvenue dans cette suite. Nous allons explorer ensemble une partie de la finance décentralisée. Oui, une partie seulement car c’est un univers d’innovation en pleine expansion, en pleine métamorphose, et il m’est tout simplement impossible d’être exhaustif sur le sujet.

En revanche, je vais m’atteler à définir un chemin balisé tout en vous expliquant des mécaniques financières qui, elles, ne changeront pas. Toutes les étapes seront illustrées en vidéo, et les applications décentralisées que nous utiliserons sont des protocoles que j’utilise personnellement. Malheureusement, cela n’anéantit pas le risque de perte partielle ou totale des capitaux que vous engagerez dans cet écosystème, mais cela le réduira considérablement.

Remarquez que les termes “application décentralisée“, “protocole” ou la forme raccourcie anglo-saxonne “DApps” (decentralized applications) désignent les mêmes éléments. Ils correspondent à différents services financiers construits et automatisés sur le nouveau support technologique de l’écosystème Ethereum, accessibles grâce à une simple connexion internet. Je développerai ces concepts plus en détail au fur et à mesure, en expliquant notamment pourquoi cela n’existe pas sur Bitcoin. J’entends déjà quelques maximalistes me dire “pas encore”. 

Oublions pour le moment les “Maxi”, et concentrons-nous. J’ai commencé à mentionner les risques. Essayons d’en lister quelques-uns pour que vous soyez conscient de ce à quoi vous vous exposez.

Pour dégager des rendements sur nos cryptomonnaies, nous allons devoir les confier à ces fameuses applications décentralisées. On comprend donc qu’un nouveau vecteur d’attaque est apparu : pour mobiliser vos cryptomonnaies sur la blockchain, il fallait initialement qu’un acteur malveillant se procure votre clé privée.

Rappel sur les wallets et clés privées ici.

Désormais, ces acteurs peuvent essayer de pirater l’application décentralisée à laquelle vous avez confié vos cryptomonnaies pour tenter de s’en emparer. Il est également possible que ce soient directement les fondateurs, les créateurs de l’application décentralisée, qui partent avec la caisse. Vous vous en doutiez mais je suis désormais persuadé que vous comprenez pourquoi il faut naviguer avec prudence dans cet écosystème.

Heureusement, il existe de nombreux acteurs bienveillants et de qualité que nous découvrirons ensemble.

Pour contrebalancer les risques qui peuvent vous tétaniser ou bloquer votre mise en action, je vous rappelle que cet écosystème grandit en open source, ce qui signifie que toutes les lignes de code sont accessibles à tous. Il grandit donc en milieu hostile, rendant les vainqueurs, les survivants, plus résilients année après année. 

Tous les protocoles que je vais vous présenter font partie de ces vainqueurs. Comme toujours, cela n’annule pas le risque, mais permet de le calibrer et de le contrôler tout en bénéficiant de la croissance de ce nouvel écosystème. Si ce risque vous paraît trop grand pour la somme que vous comptiez investir initialement, reposez-vous la question avec une somme divisée par 2 ou par 4, comme nous l’avons vu précédemment dans les bonnes questions à se poser. 

Mais agissez : il est très important de mettre en place et d’essayer, même avec l’équivalent de 100 dollars par exemple, de tester tous ces mécanismes financiers et de vous familiariser avec les nouveaux outils qui vous permettent d’y accéder.

Pour ceux qui, par hasard, auraient débuté directement par cette deuxième partie, je considère donc que toutes les notions de la première partie sont acquises, et nous allons directement commencer par l’installation d’un hot wallet qui nous permettra de faire l’interface entre les applications décentralisées et notre cold wallet.